Autrefois, je me souviens, la lune était haute…
Baignée de ta sueur, moi j'écoutais les notes
Composées par tes doigts ; ils m’arrachaient des plaintes
Désirante encore du feu de ton étreinte,
Elève appliquée, fidèle et consciencieuse,
Fervente de tes mots prodigues
Gainée par ton corps, soumise à ta volonté.
Ha ! que j’ai aimé apprendre ta volupté,
Initiée par toi, je suis devenue femme.
Jeune prêtresse d’Eros, dont tu formas la trame,
Kamikaze de l’amour et de tous ses plaisirs,
Libérée des tabous prête à s’épanouir.
Maîtresse à mon tour, je porte tes paroles
Nimbe de ton aura, j’embrasse, caresse, frôle
Oh combien de cœur, de corps, d’âme esseulée,
Prodiguant rêve, phantasme et plaisirs partagés.
Quelquefois, un peu lasse, je cherche dans leurs regards
Réconforte, heureux, mais quelque peu hagard
Sans beaucoup d’espoir, une reconnaissance
Te retrouver, que tu sois ma délivrance
Une envie folle qu’enfin ma quête finisse,
Voluptueusement, que je redevienne novice
Walkyrie amoureuse d’un souvenir
Xanthe sera le lieu où j’ai choisi de mourir
Yin et yang me rapprocheront de tes bras,
Zéphyr me guidera, tout auprès de toi.