Bush buvait tranquillement un apéritif dans sa véranda lorsque le téléphone sonna.
- Bonjour Mr Bush. Ici c'est David du Mouvement de Libération de la Savoie. Nous avons décidé de vous déclarer la guerre.
-
Soyez raisonnable David, répondit Bush en riant. Vous les Savoyards,
vous n'avez aucune chance. J'ai un millier d'avions de chasse, des
dizaines de bombardiers. Je peux brûler la Savoie au napalm si je veux
et quand je veux...
- OK attendez deux secondes, j'en parle à mes camarades lui répond David.
Une minute après, il revient.
-
Vous êtes toujours là Mr Bush. Bon nous maintenons notre déclaration de
guerre. Pour brûler la Savoie, avec le temps qu'l fait en ce moment,
vous n'y arriverez pas.
- Mais j'ai des tanks et des automitrailleuses par centaines. Et vous ?
- OK, attendez deux secondes, j'en parle à mes camarades, lui répond David.
Une minute après, il revient.
-
En ce qui concerne les véhicules, j'ai un 4x4 et mes amis ont aussi des
voitures et des motos, et même des skis. Finalement, en montagne, vos
tanks ne nous font pas peur. On maintient notre déclaration de guerre.
- Mais enfin réfléchissez, vous êtes combien de combattants ?
-
Une bonne dizaine, rien qu'en comptant ceux de Chambéry. Et en appelant
ceux de la Tarentaise et de la Maurienne, on peut se retrouver à
cinquante vite fait.
- Moi, répond Bush, j'ai plus de cinquante mille soldats bien entraînés, armés jusqu'aux dents.
- OK attendez deux secondes Mr Bush, j'en parle à mes camarades, lui répond David.
Une minute après, il revient.
-
Vous êtes toujours là Mr Bush. Bon nous avons discuté et nous avons
pris une décision. Finalement nous ne vous déclarons pas la guerre.
- Très bien... Et qu'est ce qui vous a fait changer d'avis ? demande alors Bush.
- Eh bien, ce sont vos cinquante mille soldats... Tout compte fait, nous n'avons pas envie d'entretenir autant de prisonniers.